Enlèvement gratuit d’épaves auto dans la commune de Corbeil-Essonnes

CORBEIL-ESSONNES : UNE COMMUNE INDUSTRIELLE HISTORIQUE

Situation géographique de la commune de Corbeil-Essonnes

Corbeil-Essonnes est une commune qui a été créée dans les années 50, ce qui est relativement récent. Elle est le résultat de la fusion entre les anciennes communes de Corbeil et Essonne. Ces deux cités ont déjà existé depuis des temps immémoriaux, étant donné que Corbeil elle-même était une ancienne localité gallo-romaine avant de devenir une importante cité industrielle dès le 13e siècle. Et c’est toujours le cas aujourd’hui, huit siècles plus tard.

Corbeil et Essonne ont su profiter de leur positionnement géographique pour faire partie des localités d’une importance économique majeure dans l’agglomération parisienne. Les deux s’étendent, en effet, sur le site où la Seine et la rivière de l’Essonne se rencontrent, la cité de Corbeil occupant la rive droite, tandis que celle de l’Essonne se situe sur la rive gauche. Leur situation explique, en partie, leur essor industriel depuis des siècles, en étant bien placée pour contrôler les échanges commerciaux sur les deux fleuves.

Après la fusion des deux communes en 1951, Corbeil-Essonnes est née. Dans tout le département de l’Essonne, c’est tout simplement la seconde ville en termes de nombre d’habitants en superficie, avec ses 51.234 âmes réparties sur 11,01 km². Sa densité démographique représente ainsi quelque 4 653 hab/km², ce qui est assez important et démontre son appartenance dans la grande agglomération de Paris. À ses débuts industriels, la ville de Corbeil-Essonnes était surtout tournée vers la papeterie, avant de devenir un centre économique important. Plusieurs grandes marques et enseignes ont élu domicile à Corbeil-Essonnes, entre autres les Grands Moulins, Safran ou Genopole. La ville dispose aussi d’un port céréalier dont l’importance est européenne.

La commune de Corbeil-Essonnes est actuellement dirigée par l’équipe du maire Bruno Piriou du parti Divers Gauche. La ville est aussi jumelée à plusieurs localités partout dans le monde, dont la commune écossaise d’East Dunbartonshire, Belinho au Portugal, Alzira en Espagne et avec la ville de Sindelfingen en Allemagne.

Histoire de la commune de Corbeil-Essonnes

Ce qui est certain, c’est que la commune de Corbeil-Essonnes hérite d’une histoire riche et multiséculaire et qui lui a légué un nombre impressionnant de monuments majeurs. Parmi ces derniers, on peut mentionner spécialement les édifices classés aux Monuments Historiques. C’est le cas, par exemple du cloître de la Cathédrale Saint-Spire, les Grands Moulins, la Commanderie Saint-Jean, ou encore la chaufferie des Tarterêts.

Le site de Corbeil-Essonnes est attesté après avoir été occupé depuis la Néolithique. À l’époque romaine, le village original d’Essonne s’appelait alors Exona. Pour sa part, Corbeil était situé sur la rive droite de la Seine et a été, souvent, la cible des razzias des « Hommes du Nord », les Northmans apparentés aux Vikings, qui ont duré jusqu’au 9e siècle. Le site des villages gallo-romains d’origine a ensuite été complètement recouvert au Moyen Age avant la construction d’une nouvelle ville médiévale. Encore actuellement, on découvre régulièrement des objets datant des époques Paléolitique, Néolithique ou de l’époque romaine. Selon les archéologues, la commune de Corbeil-Essonnes faisait partie d’une voie romaine qui reliait autrefois Paris (Lutecia) à Sens (Agedincum). Par ailleurs, l’Histoire atteste que la première église fut érigée à Exona (Essonne) vers l’an 600.

En 1120, le Comté de Corbeil entra dans le domaine royal. Son château devient ainsi celui des Rois de France. Corbeil et Essonne étaient alors des places-fortes militaires importantes. La cité accueillait également plusieurs moulins sur son territoire, faisant aussi d’elle une place économique majeure. En l’an 900, Essonne et Corbeil étaient reliés pour la première fois par un pont. La même année a vu le début de la construction de l’église Saint-Exupère et celle de Saint-Guénault.

Le poids économique de Corbeil et Essonne n’a pas cessé de progresser au fil des siècles. Les deux cités ont vu se développer une importante activité de minoterie, complétée par les tanneries, poudreries et laminoirs. La ville de Corbeil a aussi accueilli plusieurs événements historiques importants, parmi lesquels le Traité de Corbeil entre la France et Royaume d’Aragon. Celui-ci mit fin aux prétentions de Jacques 1er pour la conquête de la Catalogne. Plusieurs figures historiques ont également marqué aussi bien Corbeil qu’Essonne. On notera Abélard, à qui est attachée la création d’un certain nombre de grandes écoles dans les deux villes. La construction de la Chapelle de la Commanderie, encore debout, a, en outre, été initiée par la reine Ingeburge, épouse de Philippe-Auguste. Enfin, après la mort de sa femme Blanche de Castille, Louis XIV résidait souvent à Corbeil.

C’est au début du XVIIIe siècle que Corbeil et Essonne ont entamé leur véritable industrialisation de l’époque moderne. On a vu plusieurs enseignes importantes s’installer dans les deux cités, comme les filatures Oberkampf, tout comme Aymé Stanislas Darblay, propriétaire des Grands Moulins de Corbeil.

En 1951, Corbeil et Essonne ont fusionné pour devenir l’actuelle commune de Corbeil-Essonnes.

Comment se rendre à Corbeil-Essonnes ?

La commune de Corbeil-Essonnes a l’avantage d’être bien desservie par plusieurs moyens de transport. Elle tire, tout d’abord, profit de son emplacement au bord de la Seine. Le fleuve est, d’ailleurs, considéré comme le premier moyen de communication avec la ville. Par ailleurs, Corbeil-Essonnes est aussi reliée à trois branches du réseau ferroviaire de la ligne D du RER. La première relie Villeneuve-Saint-Georges à Montargis. La deuxième est la ligne Corbeil-Essonnes vers Moulin-Galant, tandis que la dernière est la ligne Corbeil-Essonnes vers Montereau.

Les voies routières qui desservent la commune de Corbeil-Essonnes sont particulièrement nombreuses. La première est multiséculaire, à savoir l’ancienne voie romaine Via Agrippa. Il s’agit du nom du réseau routier qui parcourait la Gaule tout entière du temps des Romains. Commandée par l’empereur Octave, la Via Agrippa se divisait en plusieurs portions : Atlantique entre Paris et Saintes (Lyon), vers la Manche entre Chalon-sur-Saône et Amiens, vers le Rhin en passant par Langres et Trèves et, enfin, la voie du sud qui relie Arles à Marseille.

La ville de Corbeil-Essones est aussi desservie par l’Autoroute A6, la route communément empruntée par les vacanciers, d’où son surnom de l’Autoroute du soleil. On pourrait penser qu’une autoroute n’a rien d’intéressant à offrir pendant le trajet. Détrompez-vous. En reliant Paris à Lyon, elle permet d’accéder à plusieurs sites d’intérêt touristique comme la Tour Eiffel, bien entendu, et plusieurs châteaux comme celui de Fontainebleau. L’A6 permet aussi de découvrir des lieux et localités insolites comme les communes d’Irancy et de Chablis qui produisent des cuvées de vins rouges et blancs uniques. Enfin, plusieurs œuvres d’art sont exposées dans les différentes aires de repos le long de l’autoroute.

Outre l’A6, Corbeil-Essonnes est traversée par un nombre important de routes départementales et nationales importantes. La première est la RD 26, une départementale située dans le département de l’Essonne et qui est restreinte à l’unique circulation locale. La RD26 relie Corbeil-Essonnes à Saint-Maurice-Montcouronne. Elle traverse un certain nombre de sites d’intérêt comme la ville de Lisses et son viaduc, de même que les localités de Morilles-en-Hurepoix ou d’Avrainville.

La RD33 dessert aussi Corbeil-Essonnes. Elle est également restreinte à la circulation locale. Toutefois, elle rejoint la RD 947. La RD33 relie Saint-Germain-lès-Corbeil à la commune de Mandres-les-Roses. Elle passe, entre autres, par les villes d’Ormoy, de Baulne, de Cerny et d’Etampes. La RD 191 figure aussi parmi les principales routes qui passent par Corbeil-Essonnes. C’est l’ancienne portion de la RN191 qui passe par le département de l’Essonne. Actuellement, elle est aussi restreinte à la circulation locale.

La RD 191 reliait auparavant Corbeil-Essonnes à Ablis avant d’être déclassée. Actuellement, la route départementale fait le lien entre la commune et celle d’Authon-la-Plaine.

L'autre route départementale qui dessert la commune de Corbeil-Essonnes est aussi la RD 446, également restreinte à la circulation locale dans le département. Il s’agit de l’ancienne portion essonnienne de la RN 446 qui faisait le lien entre Versailles et Nagis, en passant par Melun. Actuellement, elle relie la ville Saclay à Nandy après la sortie de la forêt de Rougeau.

La route départementale, RD 448 traverse aussi la commune de Corbeil-Essonnes. Elle est aussi restreinte à la circulation locale au département. Elle relie Montgeron et la RD946 en passant par les villes de Coudray-Montceaux et Oncy-sur-Ecole.

La seule route nationale qui passe par la commune de Corbeil-Essonnes est la RN 6. Jusqu’en 2006, elle faisait partie de l’une des plus grandes routes nationales de France en reliant Paris et Lyon. Toutefois, à son origine, la RN 6 reliait la ville de Sens, à sa jonction avec la RN 5, à la ville de Genève. Désormais, elle part de Paris, comme l’est également la RN7.

Enfin, la RD 947 est la dernière départementale à desservir Corbeil-Essonnes. Auparavant, c’était la RN447 qui relie la commune à Guignes avant de se voir appliquer de plusieurs opérations de déclassement.

Accidents de la route à Corbeil-Essonnes

D’une manière générale, le nombre d’accidents à Corbeil-Essonnes a connu une baisse régulière depuis quelques années. Cette tendance est observée depuis 2012. Toutefois, les chiffres ont connu une légère augmentation en 2018 et 2019 avant de revenir peu à peu vers la moyenne des années précédentes.

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