Enlèvement gratuit d’épaves auto dans la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois

SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS : LA COMMUNE HISTORIQUE AUX QUATRE FLEURS

Situation géographique de la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois

Sainte-Geneviève-des-Bois est une commune du nord-est du département de l’Essonne, dans la région de l’Île-de-France. Elle fait partie de l’agglomération parisienne, dans la région naturelle de l’Hurepoix. La frontière nord-ouest de la commune est, par ailleurs, délimitée par la rivière de l’Orge. Au total, cette dernière traverse son territoire sur près de 3 km.

Le territoire de la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois fait partie des plus étendues du département. En effet, sa superficie est de 9,27 km², bien plus importante que la plupart des autres communes de l’Essonne. Sainte-Geneviève-des-Bois est, par ailleurs, une commune assez urbanisée avec ses quelque 35.930 habitants (3 865 hab/km²), tandis que son territoire compte moins de 10 % d’espaces dits « ruraux », comprenant les terrains boisés. On dénombre actuellement 13.243 logements à Sainte-Geneviève-des-Bois, dont 3.428 HLM, ce qui correspond à 26 % de l’ensemble de son parc de logements. La commune est, de ce fait, la seule du département qui dépasse les préconisations de la loi sur la solidarité et au renouvellement urbain. Cette législation fixe un seuil de 20 % de logements sociaux pour chaque commune.

La forêt de Séquigny (qui a, en partie, donné son nom) fait partie des principaux patrimoines naturels majeurs de la commune. Si elle a occupé la majeure partie de son territoire au Moyen-âge, cette zone boisée ne représente actuellement que 75 ha, surtout après l’accélération de l’urbanisation au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, la commune a toujours accordé une place importante à la qualité de vie de ses habitants en misant sur la mise en place d’espaces verts et naturels. Le principal objectif de la commune est surtout d’être une ville éco-responsable. C’est pour cette raison, d’ailleurs, qu’elle est la seule commune de l’Essonne à disposer du label Quatre Fleurs au concours national des Villes et Villages fleuris. Pour y arriver, la ville a réalisé un certain nombre d’initiatives relatives au respect de l’environnement comme la création d’espaces verts, la récupération de l’eau de pluie, l’arrêt de l’utilisation de produits phytosanitaires dans les endroits publics, ou encore la réalisation d’un concours floral à l’échelle de la commune.

Ville dynamique économiquement et socialement, Sainte-Geneviève-des-Bois est jumelée à plusieurs autres localités en Europe. Il s’agit, notamment, de la ville d’Obersthausen en Allemagne, Mikolow en Pologne et Penafiel au Portugal.

L’équipe dirigeante de la mairie de Sainte-Geneviève-des-Bois est actuellement dirigée par Frédéric Petitta du Parti socialiste.

Histoire de Sainte-Geneviève-des-Bois

Selon la légende, Sainte-Geneviève, la sainte protectrice de Paris, aurait fait jaillir une source d’eau miraculeuse sur l’emplacement de la grotte éponyme actuelle. Cela aurait enrayé une épidémie qui sévissait vers l’an 448. Actuellement, la grotte où la source se trouve figure parmi les principaux patrimoines culturels et historiques de la commune.

Il est attesté, selon plusieurs découvertes archéologiques, que la forêt de Séquigny était déjà habitée à l’époque de la Gaule romaine. Une villa rustica (domaine foncier avec bâtiments romain) a été construite sur les lieux avant d’être détruite par les envahisseurs normands. Au Moyen-âge, Sainte-Geneviève-des-Bois était un petit hameau, dont la petite chapelle installée près de la grotte de la sainte était rattachée à l’Hôtel-Dieu de Paris.

Le village se situait alors à côté de la puissante seigneurie de Liers. Le village de Sainte-Geneviève-des-Bois a connu ses premières grandes constructions vers la fin du XVIe siècle lorsque l’ancienne voie romaine qui la traversait était convertie en voie royale menant vers Orléans. Un relais de poste, ainsi qu’un château ont été construits.

Au XVIIIe siècle, Sainte-Geneviève-des-Bois appartenait à de riches familles de propriétaires, plus précisément la famille de Noailles. Après plusieurs successions et ventes de terrains, le village passa aux mains de plusieurs seigneuries jusqu’à la Révolution française. Selon l’histoire, le dernier seigneur de Sainte-Geneviève-des-Bois était Louis Bénigne, un des premiers exécutés des années de terreur de l’après-révolution.

À la Révolution, justement, le village, désormais devenu une ville, a été en partie détruit. Du château féodal, seuls subsistent le donjon et les écuries. Ces derniers sont encore visibles à l’heure actuelle, et font aussi partie des principaux patrimoines culturels de la commune. Dans tous les cas, cette époque marqua le début de l’urbanisation de Sainte-Geneviève-des-Bois avec l’arrivée de la ligne Paris-Orléans et la construction de la gare. Les actuels axes majeurs de la ville ont été construits après la Révolution, dont l’avenue Gabriel-Péri. Cela marqua aussi l’arrivée constante de nouveaux habitants, menant au défrichage continu de la forêt de Séquigny.

La ville de Sainte-Geneviève-des-Bois n’a pas tellement souffert du premier conflit mondial. Toutefois, pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune abritait une importante unité anti-aérienne allemande. La ville a été libérée par les troupes américaines en août 1944. La fin de la guerre marqua aussi le début de son urbanisation avec l’implantation du premier centre commercial en 1963. Le fleurissement de la ville a commencé au début des années 70 après la construction d’une serre dans le parc du château. Un marché ouvert a ensuite été implanté en 1988.

Son riche histoire lui a laissé un grand nombre de monuments que l’on peut admirer. Parmi ces derniers, on peut citer spécialement le donjon du château, la nécropole russe, les colonnes de la paix et l’Hôtel de ville construite en 1935. Mais on ne peut pas se passer de ses principaux « joyaux », notamment la grotte de Sainte-Geneviève et la forêt de Séquigny.

Comment se rendre à Sainte-Geneviève-des-Bois ?

La commune de Sainte-Geneviève-des-Bois est traversée par un des axes majeurs de la région de l’Île-de-France, et peut-être même de la France toute entière. Il s’agit de la Route nationale 104, connue sous son appellation de « La Francilienne ». Cette route, longue de 20 km au nord-est, et 60 km au sud-est, est elle-même reliée à d’autres axes routiers d’importance comme l’A1, l’A4 et la RN 184. Cette nationale a changé régulièrement de tracé. Au début de sa mise en service, la RN 184 reliait Le Pouzin à Alès. Plusieurs de ses portions ont ensuite été déclassées en D 104, RD 904 ou RN 304. Actuellement, la RN 104 est divisée en deux tracés : la section nord relie Villiers-Adam à Roissy-en-France, tandis que la section sud relie Lognes à Marcoussis.

Outre la RN 104, la ville de Sainte-Geneviève-des-Bois est aussi traversée par plusieurs routes départementales, à commencer par la D 117 qui la coupe du nord au sud. Cette portion de la RD porte le nom de route de Corbeil en passant sur son territoire. Les autres départementales qui passent par la commune sont aussi la D 46 qui la traverse vers l’ouest, et la D 296 et la D 25 qui passe par le nord-ouest en suivant le cours de l’Orge.

Outre les routes nationales et départementales, Sainte-Geneviève-des-Bois est aussi desservie par la Ligne C du RER qui passe par la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois. Le transport en bus n’est pas moins important. Parmi les lignes principales qui passent par la commune figurent celles du réseau TICE qui desservent 4 arrêts. Le réseau Albatrans propose aussi ses services, de même que Keolys Meyer, le réseau Paris-Saclay, CEAT et Noctilien N131.

Les accidents de la route à Sainte-Geneviève-des-Bois

Les chiffres des accidents de la route dans la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois sont en constante diminution depuis 2011. En 2019, la moyenne des cas d’accidents était de 5 par an. Le mois d’octobre est celui où l'on en observe le plus.

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